Rencontre : Karine Mazuir, une femme météore à la tête bien faite
Karine Mazuir est une lève-tôt. Après son petit-déjeuner tendresse en famille, elle enfile son jogging et va courir. Karine s’entraine pour son prochain marathon, elle vient de faire celui d’Istanbul, magique. Ensuite rien de tel qu’une bonne séance de yoga pour gérer ses énergies.
Énergie ? Cette femme d’affaires au caractère ouvert, généreux et positif en a à revendre. Elle a 2000 bonnes idées à la minute et cumule les projets. La suivre ? Difficile, mais comme elle est très organisée, on la retrouve toujours là où elle est attendue. En 2006, Karine Mazuir a donné à sa société Karma une nouvelle expansion en l’orientant sur la communication globale avec, en bonus, un pôle multimédia. Bonne pioche pour Karine qui a su convaincre, grâce à la flexibilité de son agence et la qualité de son expertise, des clients prestigieux. Notamment dans le domaine de la santé. Aujourd’hui, Karma tourne comme un moulin parfaitement huilé, avec six collaborateurs. Karine Mazuir qui donne en parallèle des cours à la faculté de Nice, prend aussi le temps de voyager en Asie, un coup de coeur pour du mobilier ethno contemporain porte une nouvelle passerelle pour son univers.
Visionnaire, elle créée Mémoire des Origines, et devient fabricant importateur de pièces magnifiques, qui font immédiatement la conquête des architectes et des professionnels d’agencement d’espaces. Mémoire des Origines, managé en famille, tisse à présent sa toile dans des hôtels, des plages, des restaurants. Ici et ailleurs, puisque la société travaille actuellement avec un grand cabinet d’architectes de Barcelone sur le projet d’un hôtel qui ouvrira très prochainement à Cannes. Elle est aussi à l’initiative d’une collection de bijoux qui vient de naître, Perle de Jade, (les deux prénoms de ses filles) en vente sur internet. Demander à Karine de souffler juste un instant ? Jamais. Avec son ami David, patron de Digital District, leader de la post-production en France, elle vient de lancer Digital Karma qui lui a permis de réaliser le premier film de Sophia Conseil.
Par Joëlle Baeta